Waldo écrit des cartes postales à sa mère expliquant qu'il est content de son nouveau travail : garder les toilettes publiques parfaites.

- Publique? Une toilette publique ? Où va tout le monde ? Pouah, quelle peur, mon fils !

Pour lui c'est une opportunité de vivre en paix, loin de l'odeur qui se respire dans le monde. A l'intérieur, plongé dans le quotidien le plus absolu, il se réinvente à chaque instant et transforme sa réalité en jouant et en insufflant la vie aux objets qui l'entourent, en les dotant d'une âme.

 - Mère, pense que c'est un endroit très nécessaire. Et ici, je peux rire et plaisanter avec de nouveaux amis !

Waldo contourne toujours les pièges de chaque jour, retrousse ses manches et balaye et nettoie sans problème. S'il aime rêver et s'embrouiller, ce n'est pas par manque de clarté, ni parce que c'est une merde... Il ne parle pas, mais il a une chose très claire et c'est que « s'il n'y a pas de raison évidente pour préoccupation, la meilleure attitude est l'indifférence à l'évasion du temps.

Maintenant, si la fuite est de l'eau... c'est pour chier dans ton pantalon !

Et si tu veux chier, tu es aussi invité !